SOL 19 | Paris : Le naufrage titanesque du Wokisme

"Il n'y a pas de mots. Il n'y a plus de mots."

France, mère des arts

Je ne me lancerai pas dans un long commentaire sur cette cérémonie d'ouverture grotesque et infamante qui révèle sur un mode freudien les obsessions des pitres qui ont concocté ce pitoyable spectacle.

Cette bouffonnerie wokiste, inclusive, intersectionnelle, racisée à outrance, géopolitisée, genrée jusqu'à l'absurde, LGBTQI2 au carré se nourrit des élucubrations de la gauche écolo-islamo-gauchiste et des fantasmes hydroponiques de notre gouvernement "démissionnaire" : la déconstruction, la vulgarité, le dégueulassage de tout ce qu'ils touchent, le mépris de nos valeurs, de notre histoire, de notre culture, de notre art de vivre, de notre capacité historique à générer du beau qui traverse le temps, bref la détestation profonde de notre doulce France.

Nouveau venu, qui cherches Rome en Rome

Et rien de Rome en Rome n’aperçois,

Ces vieux palais, ces vieux arcs que tu vois,

Et ces vieux murs, c’est ce que Rome on nomme.

Vois quel orgueil, quelle ruine et comme

Celle qui mit le monde sous ses lois,

Pour dompter tout, se dompta quelquefois,

Et devint proie au temps, qui tout consomme.

Rome de Rome est le seul monument,

Et Rome Rome a vaincu seulement.

Le Tibre seul, qui vers la mer s’enfuit,

Reste de Rome. Ô mondaine inconstance !

Ce qui est ferme est par le temps détruit,

Et ce qui fuit au temps fait résistance.

Joachim du Bellay, Les Regrets (1558)

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